Les rites funéraires islamiques

Les rituels funéraires prennent énormément d’importance lors d’un décès pour les Musulmans. Bien qu’ils soient réalisés dans la simplicité, ils restent très importants. Ces pratiques peuvent varier d’un pays d’origine de la défunte personne à un autre pays.

Dans les pays d’origine

La religion musulmane a ses propres rites et coutumes funéraires. Si une personne meurt, son enterrement doit se faire rapidement (au plus tard le lendemain matin). Avant que l’inhumation soit réalisée, quelques membres proches de la famille, et surtout de même sexe, lavent son corps. Une fois que c’est fait, on l’essuie pour être bordé dans un nombre impair de linceul. Sa tête est orientée vers la Mecque.

Dans d’autres pays

En France, par exemple, les règles relatives à l’enterrement musulman restent plus ou moins les mêmes, à l’exception de quelques coutumes. Les enterrements musulmans se passent selon la religion, tout en respectant le droit français. Dans le territoire français, un délai de 24 heures doit être impérativement respecté avant une inhumation.

Contrairement à la loi du Coran, l’Etat français impose que les défunts musulmans soient enterrés dans un cercueil en bois fin et assez simple.

Quelques fois, ce cercueil est orné d’un capiton vert symbole de l’Islam. De nombreux musulmans vivant en France préfèrent qu’on rapatrie leur corps dans leur pays d’origine.

Il est à noter que des frais supplémentaires sont requis lors d’un rapatriement de corps vers l’Inde. C’est la raison pour laquelle, la souscription d’une assurance rapatriement, ou encore d’une assurance obsèques est indispensable.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous rapprocher d’une agence de pompes funèbres telle que les djamal-semail.fr. En plus de s’occuper des démarches, son équipe se charge d’organiser des obsèques respectant les rites islamiques.

Le déroulement des funérailles

Le plus tôt possible, les rituels funéraires devraient avoir lieu. Le Janazah ou funérailles islamiques respectent des rites propres à leur religion. Précédée par un rituel consistant à une toilette mortuaire, la charia (une loi religieuse musulmane) préconise l’inhumation du corps. Après, le corps est entouré d’un linceul blanc en toile de lin ou en coton. La cérémonie est conclue par une prière (Salah). La crémation du corps n’est pas autorisée.

Laver le défunt

Le but du lavage d’un cadavre est de le nettoyer physiquement. Le style, la méthode et les accessoires utilisés sont parfois différents. Ils varient en fonction des régions ou des époques. Le cadavre est lavé d’un nombre impair de fois. Quelques parties du corps sont à cacher selon la Charia. Ce sont surtout les membres adultes de la famille concernée et de sexe similaire qui se chargent du nettoyage du cadavre.

Si une personne meurt suite à un Jihad, elle est considérée comme un martyr. Elle n’est donc pas lavée et ses vêtements ensanglantés l’accompagnent dans sa tombe.

Envelopper un défunt

Un morceau de tissu enveloppe souvent un cadavre musulman. La matière, la couleur de la toile, le style changent suivant les régions. Quant au linceul, il doit être modeste et simple. Ainsi, le défunt est maintenu plusieurs heures pendant que les sympathisants présentent leurs condoléances.

La prière funéraire

En se réunissant, les musulmans de la communauté offrent une prière collective pour le pardon des morts.

L’enterrement

Chaque région a ses propres coutumes concernant l’enterrement et le style de tombe.

Sans cercueil, le cadavre est placé dans une tombe alignée perpendiculairement à la Qibla. Couché à sa droite, le corps fait face à la Qibla.

Dans les pays du Moyen-Orient, les femmes ne sont pas encouragées à participer aux processions funéraires islamiques, tandis que dans l’Arabie préislamique, des femmes pleureuses sont engagées afin d’assister aux funérailles des parents venant des riches familles. Désormais, les lamentations sont interdites.

D’après l’orthodoxe sunnite, trois poignées de terre doivent être versées dans la tombe en récitant un verset coranique pour demander le pardon pour la personne qui est morte.