navigation à facette

Zoom sur la navigation à facette

La digitalisation est une solution favorisant la dématérialisation, la simplicité de gestion ainsi qu’une économie temporelle et matérielle. Cependant, la gestion d’une boutique numérique diffère selon la taille d’une entreprise, ses objectifs et les stratégies marketing mises en œuvre. Les avis des gestionnaires de boutiques numériques convergent sur le fait que l’organisation digitale devient complexe lorsque l’activité d’une entreprise est multipliée. La navigation à facette figure parmi les rares solutions permettant de résoudre un tel problème.

Qu’est-ce qu’une navigation à facette ?

La gestion d’une boutique numérique proposant 10, 100 ou 1000 produits n’est pas identique. D’après les statistiques, la problématique de complexité organisationnelle se pose au-delà de 30 produits. En effet, c’est à partir de ce seuil que les propriétaires et les managers eux-mêmes, ne parviennent plus à catégoriser les produits qu’ils commercialisent. Cela est rendu possible grâce à la navigation à facette. Il s’agit d’une technique qui permet de catégoriser les produits similaires afin d’éviter les confusions ou les risques de doublons de produits. Toutefois, il faut savoir que la réussite d’une telle action nécessite l’intervention d’un leader de la communication digitale et la prise en compte des dernières tendances en marketing digital.

Quels sont les avantages d’une navigation à facette ?

La navigation à facette est généralement connue comme une alternative à la complexité de gestion d’un porte-feuille produits d’une entreprise de grande taille. En tant que telle, elle présente des avantages managériaux, digitaux et temporels non négligeables. En voici les plus pertinentes :

    • Évite les doublons numériques ou « duplicate content » ;
    • Perfectionne la performance SEO ;
    • Simplifie la gestion du « porte-feuille produits » ;
    • Contribue à l’organisation de la structure d’un site web ;
    • Favorise l’identification de chaque produit en fonction de leurs caractéristiques spécifiques ;
    • Améliore la notoriété et la réputation digitale d’une entité.

Quels sont les risques liés à une navigation à facette mal gérée ?

L’extension des activités d’une entreprise constitue un indicateur de performance. Cependant, elle se présente comme un inconvénient majeur lorsqu’elle est mal gérée. En effet, l’éventualité d’une navigation à facette doit être appréhendée par un propriétaire de boutique en ligne, à partir du moment où le nombre de produits qu’il propose est supérieur ou égal à 30. Dans le cas contraire, l’effet domino est inévitable :

    • La médiocrité de l’expérience visiteur de votre site ;
    • La pénalisation par Google suite à une indexation de filtre confus ;
    • La diminution de la notoriété et de la réputation numérique de votre site ;
    • La diminution de vos chiffres d’affaires et de vos profits.

Comment optimiser la navigation à facette ?

La navigation à facette permet d’aider les internautes à retrouver, sur votre site, un produit répondant à ses critères de recherche. La réussite d’un tel projet digital nécessite l’élaboration d’une stratégie SEO préalablement et minutieusement élaborée. Afin que la navigation à facette impacte favorablement sur le référencement naturel d’un site web, il faut :

    • Éviter de créer une page par produit, car cela favorise la similarité des pages et la création des doublons ;
    • Créer une page spécifique pour chaque facette ou critère de recherche : taille, marque, couleur ou autres références techniques du produit ou du service commercialisé ;
    • Traduire les critères de choix navigateurs en mots-clés et les insérer au sein de l’URL de chaque page.
    • Enrichir votre stratégie de netlinking interne ou le maillage interne en SEO.

Quels sont les domaines prévoyant une navigation par facette ?

L’élaboration d’une stratégie de navigation par facette est à prévoir dans le cas où l’activité de l’entreprise digitale touche l’un des domaines suivants :

    • L’immobilier ;
    • Le prêt-à-porter et les produits cosmétiques ;
    • L’agro-alimentaire ;
    • Le tourisme ;
    • L’automobile.